Mercier passe in extremis en demi-finale
Victoire de 13-12 en supplémentaires
Rigaud attendait patiemment en demi-finale déjà , quand il connut l'identité de son adversaire, West-Island. Lasalle était le troisième joueur du quatuor. La formation championne en saison régulière devait maintenant attendre l'issue du match sans lendemain qu'allaient se disputer Mercier et Dollard.
Bien que confiant du dénouement de la présente rencontre, l'entraîneur de la formation merciéroise n'avait d'autre choix que d'envisager le pire. Il désigna le droitier Eric Vaillancourt pour entreprendre le match au monticule.
Le premier frappeur des Blue Jays surprend Vaillancourt en claquant un retentissant triple dans l'allée de droite. Il viendra aisément marquer le premier point du match, avant de voir Mercier compléter trois retraits et ainsi limiter les dégâts.
Les Lynx répliqueront dès leur premier tour au bâton. Après avoir soutiré un but sur balles comme premier frappeur, Jocelyn Gauthier sera retiré en étant touché par le roulant de Louis Chrétien. Sauf sur le jeu, Chrétien accueillera les Coronel et Beauchamp et ensemble ils rempliront les coussins.
Le receveur Daniel Perreault permettra à son équipe de briser la glace en soutirant un but sur balles les buts bondés de Lynx. Après la flèche de Poupard frappée directement au lanceur qui causa un double retrait, Mercier se dirige confiant en début de 2e.
Après une manche de jeu, l'égalité de 1-1 semble bien installée. Pourtant, aucun joueur ne peut prévoir l'avalanche de points qui allait plus tard déferler sur les feuilles de pointage du plus important match de séries des deux équipes.
Retirés sans histoire en début de deuxième, les joueurs du Dollard assistent à une première explosion des Lynx. Le partant Vaillancourt aide sa cause en amorçant la manche avec une solide flèche. Puis, Marc Levesque frappe un roulant anodin en direction du joueur de 2e but. Ce dernier échappera la balle en tentant de toucher au coureur Vaillancourt. Tout le monde est sauf.
Quelque chose est en train de cuire; cela s'annonce délicieux.
La poussée démarre ici: Gauthier est sauf au premier des suites d'une rare erreur du 3e but Paul Robillard. Vaillancourt en profite pour donner les devants à son équipe. Chrétien participe au bal en claquant un simple de 2 points faisant compter Gauthier et Levesque. Le 27 viendra compter sur le double frappé à la piste d'avertissement du vétéran David Coronel. Toute une claque. Toujours après un seul retrait, Beauchamp couronnera la poussée des siens en imitant Coronel d'un double dans la gauche, faisant compter son prédécesseur.
Vaillancourt peut désormais respirer au monticule, son équipe mène 6 à 1 après deux.
Le score n'en demeurera pas là . Après 2 retraits en 4e et un coureur au premier coussin, la défensive des Lynx s'effondre. Dollard comptera 5 fois pour égaler les chances.
La balle voyage bien en ce lundi soir au parc Terra Cotta. Les partisans des Lynx peuvent en témoigner: encourageant leur équipe à s'en époumoner, ils assisteront encore une fois à une excitante poussée. Gauthier orchestre l'attaque avec un simple, suivi à bord de son complice Chrétien. Coronel ne met pas de temps à rompre l'égalité: un coup sûr fera compter le rapide Gus.
Après un but sur balles semi-intentionnel à Beauchamp pour remplir les buts et un premier retrait au dangereux Perreault, Poupard sort son élan des beaux jours. L'arrêt-court catapultera la balle loin dans l'allée, bonne pour un long double. Chrétien, Coronel et Beauchamp se suivent à la plaque. Le dernier sera cependant intercepté avant d'être arrivé.
Après un but sur balles au joueur Vaillancourt, Marc Levesque ajoute son grain de sel en claquant lui aussi un double de 2 points, bouclant la seconde poussée de 5 points de son équipe.
Après 4, Mercier semble en contrôle du match pour de bon. Les Lynx mènent 11 à 6.
Dollard ne lâche pas. Grugeant l'écart les séparant de l'adversaire, les Jays ressèrent le score à 11-9 après 5 manches et demi. Avec un point d'assurance compté par Poupard en fin de sixième, Mercier se dirige vers la toute dernière manche avec une priorité de 3 points. 12-9 Mercier, début de septième.
Profitant encore une fois des largesses du corps défensif des Lynx, Dollard réalise l'impossible: l'égalité est créée.
Sans se laisser abattre, les joueurs des Lynx savent que le match leur appartient. À eux de terminer le travail.
Avec un score de 12-12, Vaillancourt, visiblement ébranlé après avoir donné tout ce qu'il pouvait tout au long du match, cèdera sa place au gaucher Sébastien Duhaime au monticule en début de 8e.
Le jeu-clé du match survient alors qu'avec les buts remplis et aucun retrait, le frappeur claque un roulant vers Sébastien Billette au 2e but. Jouant rapproché, Billette sert un relais précis au receveur Perreault pour épingler le redoutable Paul Robillard, parti du 3e. Les dommages sont inexistants. Dollard espère se reprendre, eux qui ne possèdent qu'un retrait en banque.
Rien de moins qu'un miracle se produit alors. Le frappeur, intimidé par le gaucher ou encore neutralisé par une trop grande pression, frappera un roulant directement au lanceur. Duhaime ne pense qu'à rien; il laisse l'instinct le diriger. Un relais précis à Perreault pour un, un second vers Coronel au premier, double jeu!
Mercier se sort d'impasse de façon incroyable. Du jamais vu.
Motivés par le regain de vie apporté par leur défensive, les Lynx prennent une dernière fois conscience de l'enjeu de la rencontre.
Louis Chrétien amorce la fin de la neuvième au bâton du côté de Mercier en étant atteint par un tir. Fous de joie, fait peu habituel dans les circonstances, le banc des locaux se vide au grand complet. Tous veulent assister au grand moment.
Coronel emboîte le pas en ajoutant un autre simple à son impressionante collection. Puis, jouant de malchance, le voltigeur Marc-André Charron tente un superbe amorti-sacrifice en direction du premier coussin. Seulement, un pied posé sur le marbre pendant le geste le retire immédiatement. Perreault, l'homme des grandes occasions, se présente maintenant à la plaque.
Merci, bonsoir.
Le frappeur voit bien la rapide du lanceur Robillard, si bien qu'il la cogne solidement sur la ligne du troisième. Ne s'arrêtant jamais, Chrétien décolle du deuxième but. Arrivé au marbe tel un train rentrant à la gare, Chrétien voit ses coéquipiers sauter le rejoindre au marbre. Mercier l'emporte de façon dramatique par la marque de 13-12, en 9 manches.
Quelle fin de match. Que ce soit avec un Duhaime fou de joie, un J.P. Arcand en pleine extase, un Eric soulagé ou un Coronel dépassé par les événements, l'émotion est sortie de l'intérieur de chaque Lynx. Chacun d'eux avait le sentiment du devoir accompli en serrant la main des sympathiques joueurs des Blue Jays.
Après plusieurs minutes de réjouissances, les joueurs devaient rapidement retomber sur terre. De nouvelles rencontres se dessinaient déjà au calendrier. Mercier allait affronter Lasalle et ce, dès le lendemain, mardi, au même parc, dans le cadre de la première demi-finale de la ligue Junior BB du Lac-St-Louis.
Bien que confiant du dénouement de la présente rencontre, l'entraîneur de la formation merciéroise n'avait d'autre choix que d'envisager le pire. Il désigna le droitier Eric Vaillancourt pour entreprendre le match au monticule.
Le premier frappeur des Blue Jays surprend Vaillancourt en claquant un retentissant triple dans l'allée de droite. Il viendra aisément marquer le premier point du match, avant de voir Mercier compléter trois retraits et ainsi limiter les dégâts.
Les Lynx répliqueront dès leur premier tour au bâton. Après avoir soutiré un but sur balles comme premier frappeur, Jocelyn Gauthier sera retiré en étant touché par le roulant de Louis Chrétien. Sauf sur le jeu, Chrétien accueillera les Coronel et Beauchamp et ensemble ils rempliront les coussins.
Le receveur Daniel Perreault permettra à son équipe de briser la glace en soutirant un but sur balles les buts bondés de Lynx. Après la flèche de Poupard frappée directement au lanceur qui causa un double retrait, Mercier se dirige confiant en début de 2e.
Après une manche de jeu, l'égalité de 1-1 semble bien installée. Pourtant, aucun joueur ne peut prévoir l'avalanche de points qui allait plus tard déferler sur les feuilles de pointage du plus important match de séries des deux équipes.
Retirés sans histoire en début de deuxième, les joueurs du Dollard assistent à une première explosion des Lynx. Le partant Vaillancourt aide sa cause en amorçant la manche avec une solide flèche. Puis, Marc Levesque frappe un roulant anodin en direction du joueur de 2e but. Ce dernier échappera la balle en tentant de toucher au coureur Vaillancourt. Tout le monde est sauf.
Quelque chose est en train de cuire; cela s'annonce délicieux.
La poussée démarre ici: Gauthier est sauf au premier des suites d'une rare erreur du 3e but Paul Robillard. Vaillancourt en profite pour donner les devants à son équipe. Chrétien participe au bal en claquant un simple de 2 points faisant compter Gauthier et Levesque. Le 27 viendra compter sur le double frappé à la piste d'avertissement du vétéran David Coronel. Toute une claque. Toujours après un seul retrait, Beauchamp couronnera la poussée des siens en imitant Coronel d'un double dans la gauche, faisant compter son prédécesseur.
Vaillancourt peut désormais respirer au monticule, son équipe mène 6 à 1 après deux.
Le score n'en demeurera pas là . Après 2 retraits en 4e et un coureur au premier coussin, la défensive des Lynx s'effondre. Dollard comptera 5 fois pour égaler les chances.
La balle voyage bien en ce lundi soir au parc Terra Cotta. Les partisans des Lynx peuvent en témoigner: encourageant leur équipe à s'en époumoner, ils assisteront encore une fois à une excitante poussée. Gauthier orchestre l'attaque avec un simple, suivi à bord de son complice Chrétien. Coronel ne met pas de temps à rompre l'égalité: un coup sûr fera compter le rapide Gus.
Après un but sur balles semi-intentionnel à Beauchamp pour remplir les buts et un premier retrait au dangereux Perreault, Poupard sort son élan des beaux jours. L'arrêt-court catapultera la balle loin dans l'allée, bonne pour un long double. Chrétien, Coronel et Beauchamp se suivent à la plaque. Le dernier sera cependant intercepté avant d'être arrivé.
Après un but sur balles au joueur Vaillancourt, Marc Levesque ajoute son grain de sel en claquant lui aussi un double de 2 points, bouclant la seconde poussée de 5 points de son équipe.
Après 4, Mercier semble en contrôle du match pour de bon. Les Lynx mènent 11 à 6.
Dollard ne lâche pas. Grugeant l'écart les séparant de l'adversaire, les Jays ressèrent le score à 11-9 après 5 manches et demi. Avec un point d'assurance compté par Poupard en fin de sixième, Mercier se dirige vers la toute dernière manche avec une priorité de 3 points. 12-9 Mercier, début de septième.
Profitant encore une fois des largesses du corps défensif des Lynx, Dollard réalise l'impossible: l'égalité est créée.
Sans se laisser abattre, les joueurs des Lynx savent que le match leur appartient. À eux de terminer le travail.
Avec un score de 12-12, Vaillancourt, visiblement ébranlé après avoir donné tout ce qu'il pouvait tout au long du match, cèdera sa place au gaucher Sébastien Duhaime au monticule en début de 8e.
Le jeu-clé du match survient alors qu'avec les buts remplis et aucun retrait, le frappeur claque un roulant vers Sébastien Billette au 2e but. Jouant rapproché, Billette sert un relais précis au receveur Perreault pour épingler le redoutable Paul Robillard, parti du 3e. Les dommages sont inexistants. Dollard espère se reprendre, eux qui ne possèdent qu'un retrait en banque.
Rien de moins qu'un miracle se produit alors. Le frappeur, intimidé par le gaucher ou encore neutralisé par une trop grande pression, frappera un roulant directement au lanceur. Duhaime ne pense qu'à rien; il laisse l'instinct le diriger. Un relais précis à Perreault pour un, un second vers Coronel au premier, double jeu!
Mercier se sort d'impasse de façon incroyable. Du jamais vu.
Motivés par le regain de vie apporté par leur défensive, les Lynx prennent une dernière fois conscience de l'enjeu de la rencontre.
Louis Chrétien amorce la fin de la neuvième au bâton du côté de Mercier en étant atteint par un tir. Fous de joie, fait peu habituel dans les circonstances, le banc des locaux se vide au grand complet. Tous veulent assister au grand moment.
Coronel emboîte le pas en ajoutant un autre simple à son impressionante collection. Puis, jouant de malchance, le voltigeur Marc-André Charron tente un superbe amorti-sacrifice en direction du premier coussin. Seulement, un pied posé sur le marbre pendant le geste le retire immédiatement. Perreault, l'homme des grandes occasions, se présente maintenant à la plaque.
Merci, bonsoir.
Le frappeur voit bien la rapide du lanceur Robillard, si bien qu'il la cogne solidement sur la ligne du troisième. Ne s'arrêtant jamais, Chrétien décolle du deuxième but. Arrivé au marbe tel un train rentrant à la gare, Chrétien voit ses coéquipiers sauter le rejoindre au marbre. Mercier l'emporte de façon dramatique par la marque de 13-12, en 9 manches.
Quelle fin de match. Que ce soit avec un Duhaime fou de joie, un J.P. Arcand en pleine extase, un Eric soulagé ou un Coronel dépassé par les événements, l'émotion est sortie de l'intérieur de chaque Lynx. Chacun d'eux avait le sentiment du devoir accompli en serrant la main des sympathiques joueurs des Blue Jays.
Après plusieurs minutes de réjouissances, les joueurs devaient rapidement retomber sur terre. De nouvelles rencontres se dessinaient déjà au calendrier. Mercier allait affronter Lasalle et ce, dès le lendemain, mardi, au même parc, dans le cadre de la première demi-finale de la ligue Junior BB du Lac-St-Louis.