Victoire écrasante contre Pierrefonds
Les pendules remises à l'heure
Après l'orage la veille, un temps dégagé et humide enveloppa la ville de Dorval, là où devait se jouer en soirée le match Pierrefonds - Mercier. Toute la journée, plusieurs joueurs sentaient déjà l'adrénaline grimper. Une fois toute l'équipe regroupée le soir au parc Ballantyne, vers 18h45, une immense boule d'énergie prit naissance.
Il faisait bon de voir autant de sourires accrochés au visage. Fait étonnant puisque, tout de même, Mercier était présent pour venger une amère défaite subit quatre jours auparavant. Richard Lévesque s'afférait à relayer quelques longues balles, tandis que son frère Marc S'habillait en uniforme des Lynx pour une deuxième fois cette saison.
Robert Julien s'échauffait en compagnie de Ghislain Beauchamp, aux côtés des Jocelyn Gauthier, Sébastien Billette et Sébastien Duhaime, dépêché en vitesse au parc Ballantyne. Puis, beaucoup plus loin, nous pûmes assister à l'échauffement au bâton des David Coronel et Francis Poupard, décontractés et confiants.
Arrivé au stationnement du parc au même moment que le voltigeur Louis Chrétien, Matthew Stapor avait hâte de rejoindre ses coéquipiers. Tous ses coéquipiers le suivirent le long de la clôture en l'acclamant, jusqu'à son retour dans l'abri des joueurs. L'équipe allait être réunie au grand complet, pour la première fois depuis plusieurs mois.
Les entraîneurs Sébastien Lajoie, Jean-Philippe Arcand et Mathieu Vaillancourt étaient ravis en voyant leur lanceur Eric s'échauffer en compagnie de Dan Perreault.
Tous les ingrédients allaient être rassembler pour permettre aux Lynx de frapper fort, fort à un point tel que peu importe l'équipe présente dans l'abri adverse, elle n'allait point s'en tirer sans être littéralement massacrée.
Le match commence. Les Dodgers de Pierrefonds pouvaient déjà commencer à compter les minutes.
Mercier est quelque peu surpris en début de match avec un point accordé. Comme si c'eût l'effet d'un stimulant, Mercier répliqua avec une poussée de 2 points immédiatement en fin de première.
Après avoir triplé leur avance à 4-1, Mercier menace en fin de 3e manche, alors que Jocelyn Gauthier claque un triple après un retrait. Après s'être épousseté, il voit l'entraîneur adverse sortir en direction de l'arbitre en chef pour se plaindre du fait que les lumières ne soient pas encore allumées au parc Ballantyne.
L'officiel donne raison à l'entraîneur Gary O'Neil. Pendant une vingtaine de minutes à entretenir leur momentum et leur joie de jouer au baseball, les joueurs des Lynx entonnent leur fameux cri de ralliement en voyant les spotlights s'allumer. Pierrefonds profitera cependant de sa période de repos pour éteindre la menace de Mercier.
Les Dodgers en viendront à menacer en début de 4e. Quelques gros coups sûrs produiront 2 points, réduisant l'écart à 4-3 Mercier.
Comme si chaque joueur de l'équipe locale avait été insultée par ce semblant de remontée - comme quoi aucune équipe ne doit se permettre l'affront d'une poussée contre les Lynx - ils ouvriront les écluses. Au cours des 3 manches suivantes, la monstrueuse attaque du Mercier produira 7 gros points, mettant définitivement Pierrefonds hors d'état de nuire. En fait, les Lynx venaient d'enterrer vivante la formation adverse, devant les yeux perplexes de la poignée de joueurs de West-Island assis dans les estrades.
Vaillancourt complètera le travail en 7e, bien appuyé par le général Poupard à l'arrêt-court, constant à sa position.
Mercier accepte la victoire de 11-3 sans trop festoyer, en sachant très bien qu'avec l'exercice, seul l'obstacle le séparant du dernier duel contre West-Island a été anéanti. Le vrai match se disputera samedi soir, alors que les deux formations joueront leur survie.
Les Lynx sont gonflés à bloc en vue de leur prochain match. S'ils fracassent la défensive adverse de coups aussi solides qu'hier soir, le duel pourrait bien être inégal. Des lanceurs motivés et enragés prendront le monticule d'assaut samedi en mélangeant leur arsenal pour neutraliser complètement l'offensive amorphe du West-Island.
L'entraîneur Arcand lançait au lendemain de la rencontre:
« Notre équipe était à son summum de concentration et nous étions prêts à dévorer les Dodgers. »
Vaillancourt d'en rajouter: « L'équipe est à un niveau jamais atteint encore. On va être prêts comme jamais samedi. »
Tout augure bien pour Mercier. Stapor tentera un retour au jeu, hâtif certes, mais on ne peut empêcher un vrai joueur de pratiquer sa passion, surtout en moments aussi cruciaux. Chrétien devrait être en mesure de jouer, tout comme le partant Duhaime.
Dieu seul pourra arrêter l'explosion Mercier. Mais encore.
Il faisait bon de voir autant de sourires accrochés au visage. Fait étonnant puisque, tout de même, Mercier était présent pour venger une amère défaite subit quatre jours auparavant. Richard Lévesque s'afférait à relayer quelques longues balles, tandis que son frère Marc S'habillait en uniforme des Lynx pour une deuxième fois cette saison.
Robert Julien s'échauffait en compagnie de Ghislain Beauchamp, aux côtés des Jocelyn Gauthier, Sébastien Billette et Sébastien Duhaime, dépêché en vitesse au parc Ballantyne. Puis, beaucoup plus loin, nous pûmes assister à l'échauffement au bâton des David Coronel et Francis Poupard, décontractés et confiants.
Arrivé au stationnement du parc au même moment que le voltigeur Louis Chrétien, Matthew Stapor avait hâte de rejoindre ses coéquipiers. Tous ses coéquipiers le suivirent le long de la clôture en l'acclamant, jusqu'à son retour dans l'abri des joueurs. L'équipe allait être réunie au grand complet, pour la première fois depuis plusieurs mois.
Les entraîneurs Sébastien Lajoie, Jean-Philippe Arcand et Mathieu Vaillancourt étaient ravis en voyant leur lanceur Eric s'échauffer en compagnie de Dan Perreault.
Tous les ingrédients allaient être rassembler pour permettre aux Lynx de frapper fort, fort à un point tel que peu importe l'équipe présente dans l'abri adverse, elle n'allait point s'en tirer sans être littéralement massacrée.
Le match commence. Les Dodgers de Pierrefonds pouvaient déjà commencer à compter les minutes.
Mercier est quelque peu surpris en début de match avec un point accordé. Comme si c'eût l'effet d'un stimulant, Mercier répliqua avec une poussée de 2 points immédiatement en fin de première.
Après avoir triplé leur avance à 4-1, Mercier menace en fin de 3e manche, alors que Jocelyn Gauthier claque un triple après un retrait. Après s'être épousseté, il voit l'entraîneur adverse sortir en direction de l'arbitre en chef pour se plaindre du fait que les lumières ne soient pas encore allumées au parc Ballantyne.
L'officiel donne raison à l'entraîneur Gary O'Neil. Pendant une vingtaine de minutes à entretenir leur momentum et leur joie de jouer au baseball, les joueurs des Lynx entonnent leur fameux cri de ralliement en voyant les spotlights s'allumer. Pierrefonds profitera cependant de sa période de repos pour éteindre la menace de Mercier.
Les Dodgers en viendront à menacer en début de 4e. Quelques gros coups sûrs produiront 2 points, réduisant l'écart à 4-3 Mercier.
Comme si chaque joueur de l'équipe locale avait été insultée par ce semblant de remontée - comme quoi aucune équipe ne doit se permettre l'affront d'une poussée contre les Lynx - ils ouvriront les écluses. Au cours des 3 manches suivantes, la monstrueuse attaque du Mercier produira 7 gros points, mettant définitivement Pierrefonds hors d'état de nuire. En fait, les Lynx venaient d'enterrer vivante la formation adverse, devant les yeux perplexes de la poignée de joueurs de West-Island assis dans les estrades.
Vaillancourt complètera le travail en 7e, bien appuyé par le général Poupard à l'arrêt-court, constant à sa position.
Mercier accepte la victoire de 11-3 sans trop festoyer, en sachant très bien qu'avec l'exercice, seul l'obstacle le séparant du dernier duel contre West-Island a été anéanti. Le vrai match se disputera samedi soir, alors que les deux formations joueront leur survie.
Les Lynx sont gonflés à bloc en vue de leur prochain match. S'ils fracassent la défensive adverse de coups aussi solides qu'hier soir, le duel pourrait bien être inégal. Des lanceurs motivés et enragés prendront le monticule d'assaut samedi en mélangeant leur arsenal pour neutraliser complètement l'offensive amorphe du West-Island.
L'entraîneur Arcand lançait au lendemain de la rencontre:
« Notre équipe était à son summum de concentration et nous étions prêts à dévorer les Dodgers. »
Vaillancourt d'en rajouter: « L'équipe est à un niveau jamais atteint encore. On va être prêts comme jamais samedi. »
Tout augure bien pour Mercier. Stapor tentera un retour au jeu, hâtif certes, mais on ne peut empêcher un vrai joueur de pratiquer sa passion, surtout en moments aussi cruciaux. Chrétien devrait être en mesure de jouer, tout comme le partant Duhaime.
Dieu seul pourra arrêter l'explosion Mercier. Mais encore.